RAPPORT SUR L’ÉTAT DE LA SOCIÉTÉ CIVILE 2025

LUTTES DE GENRE : RÉACTIONS, RÉSISTANCE ET PERSISTANCE

Le retour de Trump a rapidement conduit au démantèlement des protections des droits des femmes et des personnes LGBTQI+, notamment par le recul des initiatives DEI autrefois soutenues avec tant d’enthousiasme par les grandes entreprises technologiques. Ces droits sont attaqués par les populistes de droite dans le monde entier.

À l’approche de la Journée internationale des droits des femmes, des femmes manifestent contre l’apartheid de genre et demandent à l’ONU de reconnaître l’oppression systématique des femmes comme un crime contre l’humanité, à Rome, Italie, le 7 mars 2025. Photo par Simona Granati/Corbis via Getty Images.

Par ailleurs, le gel des dépenses de l’USAID affectera de manière disproportionnée les femmes et les jeunes filles, en particulier celles qui vivent dans les zones de conflit, des régions rurales et les pays les moins riches. Le Guttmacher Institute prévoit que cette suspension privera 11,7 millions de femmes d’un accès à la contraception, ce qui pourrait entraîner 4,2 millions de grossesses non désirées et plus de 8 300 décès maternels. Même si ce gel venait à être levé, l’administration Trump a également rétabli la règle du bâillon mondial, restreignant l’aide aux organisations qui fournissent ou plaident en faveur des services d’avortement. Au cours du premier mandat de Trump, cette politique avait déjà conduit à environ 108 000 décès maternels et infantiles ainsi qu’à 360 000 nouvelles infections par le VIH.

Ces changements reflètent une tendance mondiale plus large où les mouvements de droite ciblent les droits des femmes. Dans des pays ayant récemment mis en place des politiques en faveur de l’égalité, les enquêtes révèlent qu’un nombre croissant de personnes, en particulier des jeunes hommes, estiment que les efforts pour promouvoir l’égalité de genre sont allés trop loin. Pourtant, l’indice de genre des Objectifs de développement durable (ODD) montre que même les pays les plus progressistes restent encore bien loin d’atteindre l’égalité de genre.

Les militants de tous les continents lient en grande partie ces réactions à l’organisation et mobilisation croissantes des forces anti-droits. Leur offensive s’appuie sur la désinformation dans les réseaux sociaux, les discours de haine et la misogynie, et s’étend au-delà des frontières nationales jusque dans les forums internationaux. Depuis des années, et 2024 n’a pas fait exception, l’activisme observe une présence accrue et de plus en plus bruyante de groupes anti-genre à la Commission de la condition de la femme de l’ONU, qui se réunit chaque année en mars pour faire progresser la justice de genre.

Un paysage mondial d’érosion des droits

Un schéma alarmant d’érosion des droits se dessine dans de nombreuses régions. L’exemple le plus extrême de régression des droits des femmes reste l’Afghanistan, où les talibans ont méthodiquement mis en place un système complet d’apartheid de genre. Les femmes ont été systématiquement privées de leurs droits au travail, à l’éducation et aux loisirs, et de plus en plus confinées chez elles dans une tentative délibérée de les réduire au silence et de les effacer de la vie publique.

En Iran, les conséquences des vastes manifestations de 2022 et 2023 – déclenchées par la mort en détention de Mahsa Amini, une jeune femme détenue pour avoir enfreint la loi sur le port du hijab – ont démontré la détermination du régime théocratique à maintenir son contrôle par une répression brutale. Cette répression a fait plus de 500 morts et des milliers de blessés, et de nombreuses personnes ont été emprisonnés. Elle a été suivie d’une vague d’exécutions visant à instiller la peur et à décourager toute nouvelle tentative de mobilisation.

La régression est également préoccupante en Irak. Le parlement irakien envisage des amendements à la loi de 1959 sur le statut personnel, qui pourraient abaisser l’âge minimum du mariage à neuf ans et restreindre les droits des femmes en matière de divorce, de garde d’enfants et d’héritage. La situation reste également désastreuse pour les personnes LGBTQI+, le parlement ayant adopté une législation imposant de lourdes peines de prison pour les relations homosexuelles et les identités transgenres.

En Russie, la campagne du gouvernement contre la « propagande contre la procréation » représente une nouvelle forme de contrôle de l’État sur le corps et les choix des femmes. Une loi récemment adoptée interdit la promotion d’un « mode de vie sans enfant » dans les médias, les films et les contenus en ligne, sous prétexte de défendre les « valeurs familiales traditionnelles » et de répondre aux défis démographiques exacerbés par la guerre en Ukraine. Cette démarche s’inscrit dans une tendance observée ces dernières années, où les populistes et les nationalistes de droite, notamment en Hongrie et en Italie, ont mis en place des politiques visant à contrer la baisse des taux de natalité. Ces mesures reposent au moins en partie sur des motivations racistes, inspirées par la théorie complotiste du « grand remplacement » du suprémacisme blanc, selon laquelle les populations chrétiennes blanches seraient remplacées par des populations musulmanes noires et brunes. Elles vont de pair avec des restrictions des droits reproductifs des femmes, y compris des droits à l’avortement, et des droits des personnes LGBTQI+.

La Géorgie a notamment suivi l’exemple de la Russie en introduisant une loi visant à restreindre sévèrement les droits des personnes et organisations LGBTQI+. En Bulgarie, le Parlement a pris des mesures similaires, adoptant à une large majorité une loi sur l’éducation interdisant la « propagande LGBTQI+ » dans les écoles, malgré les manifestations qui se sont fait entendre dans les rues. Conçue pour séduire les électeurs d’extrême droite en pleine instabilité politique, cette loi, proposée par un parti pro-russe, criminalise toute discussion sur les orientations sexuelles et identités de genre non traditionnelles dans les établissements scolaires. Comme en Russie, elle présente les droits LGBTQI+ comme une menace pour la protection des enfants.

En Turquie, les personnes et les organisations LGBTQI+ sont de plus en plus vilipendées, criminalisées et interdites de marches des fiertés et d’affichage de symboles identitaires. La dernière cible en date est l’OSC Tarlabaşı Toplum Merkezi : le ministère de la famille et des affaires sociales, le bureau du gouverneur d’İstanbul, des politiciens et des médias pro-gouvernementaux font tous pression en faveur de sa fermeture. Cette campagne coordonnée illustre comment les attaques anti-genre s’intègrent souvent dans un agenda politique plus large, en ce cas lié à la volonté du président Recep Tayyip Erdoğan de se maintenir au pouvoir en mobilisant les électeurs socialement conservateurs.

En Chine, les militantes en faveur des droits des femmes sont pris pour cible, le gouvernement totalitaire percevant leur activisme indépendant comme une menace à son monopole du pouvoir. En juin, Sophia Huang Xueqin, éminente militante du mouvement #MeToo, et Wang Jianbing, militante des droits du travail et contre le harcèlement en milieu professionnel, ont été condamnées respectivement à cinq et trois ans et demi de prison pour « incitation à la subversion du pouvoir de l’État ».

De nouvelles lois ciblant les droits des personnes LGBTQI+, souvent motivées par l’opportunisme politique, ont été introduites dans plusieurs pays africains. La junte militaire du Mali a adopté une loi criminalisant l’homosexualité dans le cadre d’une offensive plus large contre les droits. Au Ghana, le Parlement a adopté un « projet de loi anti-LGBTQI+ » particulièrement répressif, tandis qu’en Ouganda, la Cour constitutionnelle a confirmé la sévère loi anti-homosexualité du pays. Au Kenya, le Parlement examine encore un projet de loi sur la protection de la famille qui rendrait illégal le plaidoyer en faveur des droits des personnes LGBTQI+. Au Malawi, la Cour constitutionnelle a rejeté une requête contestant la criminalisation des relations homosexuelles, estimant qu’il n’y avait aucune preuve que cette criminalisation soit discriminatoire.

La lutte pour les droits contre vents et marées

Malgré un climat politique difficile, la société civile continue de remporter des victoires importantes. La Thaïlande est devenue le premier pays d’Asie du Sud-Est à légaliser le mariage entre personnes de même sexe, et la Grèce est devenue le premier pays à majorité chrétienne orthodoxe à faire de même. En Corée du Sud, la Cour suprême a rejeté un recours gouvernemental et confirmé que les couples homosexuels ont droit aux mêmes prestations d’assurance maladie que les couples hétérosexuels. L’Allemagne et la Suède ont adopté des lois permettant aux personnes transgenres de changer légalement de sexe. En Australie, l’État de Nouvelle-Galles du Sud a interdit la thérapie de conversion, une pratique pseudo-scientifique considérée comme une forme de torture par les experts en droits humains. Aux États-Unis, le Kentucky est devenu le 24e État à interdire cette pratique.

Des femmes manifestent le 15 juin 2024 à São Paulo, au Brésil, contre une proposition de loi qui qualifierait de meurtre les avortements pratiqués après la 22e semaine. Photo par Amanda Perobelli/Reuters via Gallo Images.

Face à l’intensification des attaques au niveau national, l’activisme états-unien a remporté des victoires importantes dans plusieurs États, où des tribunaux ont statué en faveur de la protection des droits liés à l’identité de genre. Ainsi, des législatures ont annulé des interdictions de livres et adopté des lois pour protéger les personnes traversant les frontières des États afin d’accéder à des services de santé reproductive ou des soins visant à affirmer leur identité de genre. Les droits sexuels et reproductifs demeurent un champ de bataille. Alors que l’accès à l’avortement est interdit ou limité dans 19 États américains, les électeurs dans sept des dix États qui ont tenu un référendum en 2024 ont adopté des dispositions en faveur de son élargissement ou de sa protection.

La France a renforcé sa protection des droits reproductifs en inscrivant le droit à l’avortement dans sa constitution. Ce progrès contraste fortement avec les luttes qui se poursuivent ailleurs en Europe, notamment en Pologne, où les lois sur l’avortement figurent parmi les plus restrictives et où les tentatives de dépénalisation de l’aide à l’avortement ont été rejetées de justesse au parlement, malgré la promesse de réforme du nouveau gouvernement de coalition. Le changement progressiste ne s’est pas non plus concrétisé en Irlande, où deux initiatives visant à moderniser la constitution en élargissant la définition de la famille au-delà du mariage traditionnel et en supprimant le langage sexiste concernant le rôle des femmes au foyer ont été largement rejetées lors de référendums.

En France, le débat s’est étendu au-delà des droits reproductifs, comme en témoigne la mobilisation de milliers de personnes en septembre pour soutenir Gisèle Pelicot, victime de viol. Son témoignage courageux sur les crimes horribles qu’elle a subis pourrait être un catalyseur pour une réforme légale, menant potentiellement à l’introduction d’une définition du viol fondée sur le consentement. Une telle mesure a déjà été prise en Pologne en juin. Des réclamations de justice face à des événements tragiques de violence de genre ont aussi résonné en Inde, où de vastes manifestations ont suivi le viol et le meurtre d’une stagiaire en médecine de 31 ans.

La lutte pour les droits reproductifs reste particulièrement difficile en Amérique centrale. Au Honduras, où l’avortement est interdit sans exception, les militantes ont porté leur cause devant le Comité des droits de l’homme des Nations unies. Au Salvador, où la législation est tout aussi restrictive, l’activisme attend une décision de la Cour interaméricaine des droits de l’homme, espérant qu’elle ouvrira la voie à la légalisation de l’avortement.

Au Brésil, des milliers de femmes ont manifesté contre un projet de loi qui assimilerait l’avortement après 22 semaines à un homicide, passible de 6 à 20 ans de prison. L’avortement n’est actuellement légal au Brésil qu’en cas de viol, de malformation du fœtus ou de danger pour la vie de la femme enceinte. Ce projet de loi, promu par des représentants évangéliques, criminaliserait les personnes ayant recours à l’avortent plus sévèrement que les violeurs. La forte mobilisation de l’opinion publique a permis de ralentir la progression de ce texte.

En Argentine, désormais sous une administration d’extrême droite, le mois de juin a été marqué par de nouvelles manifestations #NiUnaMenos (« Pas une de moins ») contre les violences sexistes. L’activisme argentin est de nouveau descendu dans la rue en février 2025 pour protester contre la rhétorique homophobe du président Javier Milei et rejeter les projets visant à supprimer le féminicide en tant que catégorie aggravée d’homicide dans le Code pénal.

Malgré des restrictions croissantes, les mouvements féministes africains ont maintenu la violence basée sur le genre à l’ordre du jour en combinant manifestations de rue, plaidoyer et campagnes en ligne. Les manifestations #EndFemicideKE au Kenya ont encouragé les survivantes à demander justice et ont conduit à de nouveaux engagements du gouvernement, bien qu’elles aient été confrontées à la même répression policière que les manifestations économiques. Lors de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes en novembre, les militantes ont de nouveau exigé des mesures contre la hausse des féminicides, mais ont été dispersées à coups de gaz lacrymogènes. Des manifestations contre les féminicides ont également eu lieu en Somalie.

La lutte mondiale pour l’interdiction du mariage d’enfants a été couronnée de succès en Colombie et en Sierra Leone. En Gambie, des manifestations de grande ampleur ont permis de rejeter un projet de loi visant à décriminaliser les mutilations génitales féminines (MGF), une pratique interdite depuis 2015. Les MGF demeurent illégales et sont passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison. Ce succès illustre le pouvoir d’une action coordonnée de la société civile.

Parallèlement, la Haute Cour de Namibie a pris le contre-pied de la tendance régionale à la régression des droits des personnes LGBTQI+ en annulant des dispositions datant de l’ère coloniale qui criminalisaient les actes homosexuels entre hommes. Bien que cette interdiction ait été rarement appliquée, elle favorisait la discrimination et la violence, tout en limitant l’accès des personnes LGBTQI+ aux soins de santé. Cependant, la réaction anti-droits a conduit à l’adoption d’une loi interdisant le mariage entre personnes de même sexe quelques mois plus tard.

Au Kenya, où l’homosexualité reste criminalisée, un tribunal a rendu une décision provisoire en réponse à une requête d’un groupe d’activistes ordonnant aux groupes et personnes anti-LGBTQI+ de s’abstenir d’inciter à la violence contre les personnes LGBTQI+. Cette décision a offert un répit temporaire aux discours de haine, aux campagnes de diffamation et aux menaces de violence.

Le 18 juin 2024, la Thaïlande devient le premier pays d’Asie du Sud-Est à reconnaître légalement le mariage entre personnes du même sexe. Photo par Chanakarn Laosarakham/AFP via Getty Images.

Dans les Caraïbes, la Haute Cour de la Dominique a annulé une interdiction coloniale des relations consensuelles entre personnes de même sexe, à la suite d’une action en justice menée par la société civile. Cette décision s’inscrit dans une série de victoires récentes similaires à Antigua-et-Barbuda, à la Barbade et à Saint-Kitts-et-Nevis. Toutefois, comme ailleurs, les militants reconnaissent que le changement juridique n’est qu’une étape d’un long processus. Ils poursuivent leur travail de sensibilisation et de transformation des attitudes sociales tout en plaidant pour des réformes similaires dans les cinq États caribéens du Commonwealth qui criminalisent encore les relations entre personnes de même sexe. Parmi eux, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, où des années d’activisme ont récemment abouti à une déception : la Haute Cour a rejeté un recours en justice et maintenu la criminalisation. Aux îles Turks-et-Caicos, des militants ont également intenté une action en justice contre des lois discriminatoires à l’égard des personnes LGBTQI+, cherchant à obtenir les mêmes droits que les partenaires mariés.

Même dans les environnements les plus répressifs, l’activisme trouve les moyens de résister. Les femmes afghanes et iraniennes continuent de faire campagne pour que l’apartheid de genre soit reconnu comme un crime au regard du droit international, ouvrant ainsi la voie à la redevabilité et à la réparation. Dans leur pays, elles se sont tournées vers des formes plus subtiles de désobéissance civile pour maintenir la pression sans mettre leur vie en péril.

Les 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre, avec des actions menées sur plusieurs continents, ont culminé une année d’efforts féministes à l’échelle locale. Les marches des fiertés organisées dans le monde entier ont illustré la résilience face aux réactions hostiles. Les participants ont affirmé leur visibilité, défiant les tentatives de nier le droit des personnes LGBTQI+ d’exister dans les espaces publics. Malgré des restrictions de leur droit de réunion et la violence de groupes anti-droits, les événements de la Fierté ont maintenu leur double caractère de célébration et de protestation vibrante, marquant les victoires durement acquises, démontrant l’unité et la détermination face aux revers, et exprimant la solidarité avec les personnes vivant dans des environnements plus restrictifs où la mobilisation est impossible.

Motifs d’espoir

Malgré l’ampleur considérable des défis, il reste aussi des motifs d’espoir. Au-delà des victoires et des défaites, l’année 2024 a offert de précieux enseignements pour l’avenir. Elle a démontré que le progrès n’est ni linéaire ni inévitable, et qu’il exige une vigilance constante même dans les contextes apparemment progressistes. Il y a trop d’exemples de droits légalement établis qui se retrouvent confrontés à de nouveaux défis face aux évolutions des paysages politiques. Comme l’ont souligné des militants de divers pays – de la Dominique à la Grèce – une leçon fondamentale émerge : pour avoir un impact durable, les changements juridiques doivent s’accompagner d’une transformation sociale beaucoup plus profonde.

Une manifestante tient une pancarte en soutien à Gisèle Pelicot, survivante de viol, devant le palais de justice d’Avignon, en France, le 23 novembre 2024. Photo par Manon Cruz/Reuters via Gallo Images.

L’importance de l’intersectionnalité a été particulièrement mise en évidence dans les victoires de l’année. La campagne thaïlandaise pour le mariage pour tous a réussi au moins en partie grâce à son intersection avec le jeune mouvement démocratique du pays. En Iran, les femmes et les personnes LGBTQI+, groupes également ciblés par la répression théocratique, se retrouvent ensemble à l’avant-garde de la lutte pour la libération.

La solidarité internationale continue de jouer un rôle vital, notamment dans le soutien aux militants des environnements les plus répressifs. Cependant, l’interconnexion et la sophistication croissantes des mouvements anti-droits, tant au niveau national que mondial, suggèrent que les défenseurs des droits doivent également renforcer leurs réseaux et stratégies transnationaux.

Pour l’avenir, le principal défi reste de soutenir et de renforcer les mouvements pour qu’ils résistent aux réactions hostiles tout en protégeant les acquis durement obtenus. L’année 2024 a démontré que même face à une répression sévère et à une opposition organisée, la société civile peut réaliser des progrès significatifs grâce à sa capacité d’adaptation stratégique, sa créativité et sa persévérance sans faille.